Si l’hypnose était une couleur, elle serait du bleu.
Le bleu est la plus profonde des couleurs et la plus immatérielle dit-on.
Il parait que dans l’Antiquité, il n’y avait pas de mot pour décrire la couleur bleue.
Elle était tellement présente partout, dans l’immensité du ciel et de la mer, qu’elle en était devenue invisible et imperceptible aux yeux des hommes bien que pourtant bien là.
C’est un peu la même chose, avec l’état d’hypnose. Nous le vivons tous les jours, sans même nous en rendre compte, ni mettre de mots dessus. Un état quasi invisible, impalpable, insaisissable et pourtant bien existant.
Et lorsque l’on trempe consciemment les pieds dedans pour la première fois, on réalise alors que l’on plonge dans un champs des possibles aussi vaste, infini que la mer & le ciel.
Et pour terminer au sujet du bleu (ou de l’hypnose, les mots s’interchangent 😉), petit extrait du dictionnaire des symboles :
« Entrer dans le bleu, c’est comme passer de l’autre côté du miroir, le bleu est le chemin de la rêverie…la pensée consciente y laisse peu à peu place à la pensée inconsciente. Impavide, nulle part ailleurs qu’en lui-même, le bleu n’est pas de ce monde et suggère une idée d’éternité tranquille… »
